Actualités


Les Anniversaires

Comme chaque fin de mois, Franck LEDEY est venu faire danser et chanter tous les résidents au son de son accordéon. Sa bonne humeur a permis aux personnes natives du mois de souffler leurs bougies.

Exposition « le Grand Âge en Photo »

Mi-Décembre, nous avons reçu un photographe professionnel spécialisé dans la photographie des personnes Agées.
Ainsi, durant toute une journée, il a fait poser nos résidents et les a pris en photo, seul, en famille ou entouré d’amis.
Une exposition/vente de ces clichés a été monté à la bibliothèque entre le 6 février et le 6 mars 2017.

Ateliers cuisines

Chaque vendredi après-midi, la bibliothèque se transforme en cafétéria ouverte à tous…
Pour plus de gourmandises, une petite équipe de « cuisinières » nous fait profiter de leur savoir-faire.
Ainsi, moelleux à la mandarine, galette des rois, tartes aux pommes, crêpes, fondants, vin chaud et pain d’épice maison, et autres douceurs sont dégusté chaque vendredi !

Gymnastique

Chaque jeudi matin, nous transformons la bibliothèque en gymnase. Entre 15 et 25 « sportifs » se retrouvent pour un rendez-vous des plus attendus.
Jeux de coordination, d’équilibre, de ballons viennent compléter les exercices où on dérouille les muscles et articulations.
Un moment toujours très convivial.

L’harmonie de Briare

C’est un véritable concert que nous a offert l’harmonie de Briare. Nous attendions cette année encore pas moins de 30 musiciens pour cette unique représentation.
Ce fût un vrai succès, de grande envergure puisque l’église était pleine, il n’y avait plus de chaises disponibles !!!
Une heure de musique devant un public où se côtoyaient des résidents, des patients, les directeurs, le personnel et le conseil municipal, ce n’est pas rien !

Jeux de mémoire

Tous les lundis après-midi, nous musclons la mémoire !
Culture générale et bonne humeur sont toujours au rendez-vous…
Chaque semaine, un thème différent fait travailler les méninges dans la plus grande convivialité.
Géographie, histoire, grammaire, expression, calcul… tous les plaisirs de l’école pendant une heure !

Repas de Noël / Repas des Familles

Comme chaque année, l’hôpital a accueilli les familles des résidents à partager un moment festif et convivial.
Les 270 personnes à tables ont pu apprécier les 3 spectacles musicaux présents à chaque étage autour d’un repas de fête.
A l’année prochaine pour de nouvelles aventures.

Spectacle de Danses folkloriques

La troupe folklorique des Brémailles de Gien de l’association « Folk-abeille » est venu nous proposer un spectacle de danse traditionnelle.
Ils sont venus habillés en costume traditionnel pour danser sur des musiques jouées par leurs musiciens.
Vieles, cornemuses ont permis de se remémorer les bals d’antan. Le folklore giennois, sancerrois et berrichon a été particulièrement à l’honneur.

Repas des ainés

Le traditionnel repas de la mairie fût cette fois encore un grand moment à vivre.
350 personnes, dont une trentaine de l’Hôpital ont pu se régaler avec ce menu de fête.
Grâce à un orgue de barbarie et une danseuse de cabaret, nous avons traversé ce repas pour un retour en douceur vers 18h !!!
Ce n’est pas raisonnable : tant mieux !!!


L’appel contre l’euthanasie

"Notre Hôpital Saint Jean est fortement engagé dans la préservation et la promotion de l’autonomie des personnes âgées. Nous savons que dans ce domaine rien n’est simple que le renoncement est souvent plus simple que l’action. Nous avons, à plusieurs reprises, indiqué que le personnage de Saint Jean Baptiste a eu pour mission de montrer le chemin qui permet de passer de la mort à la vie. Notre raison d’être, c’est de faire la promotion de la vie et de lutter contre la culture de mort. Nous le faisons par notre travail de tous les jours en particulier dans le domaine des soins et des soins palliatifs. Dans cet esprit il nous paraît important de reproduire ci-dessous le texte d’un appel lancé par quatre personnalités engagées dans la promotion de la vie."

Dominique de Courcel



La légalisation de l’euthanasie est-elle inéluctable en France ? Certains l’affirment. Soignants, aidants et personnes vulnérables, nous voulons regarder cette question en face, à l’approche des Etats généraux de la fin de vie, et y répondre aujourd’hui. Car nous sommes tous concernés.

Les promoteurs de l’euthanasie ne cessent de rappeler au président de la République la mesure 21 du programme socialiste qui envisage « une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. » Mais François Hollande n’a pas précisé sa définition de la dignité et n’a pas prononcé le mot euthanasie.

Des sondages d’opinion manifesteraient une forte adhésion des Français à ce mot. Mais la définition qui est donnée laisse croire que l’injection d’un produit létal est la seule façon d’échapper aux « souffrances insupportables ». Qui peut s’obliger à ce qui est « impossible à supporter » ? Dire qu’il faudrait soit « survivre en souffrant atrocement » soit « mourir paisiblement sans souffrir », n’est-ce pas imposer un « choix truqué » ? Ce procédé dialectique fait l’impasse sur l’efficacité croissante des traitements antidouleur et des soins d’accompagnement.

Pourquoi certains Français pensent-ils qu’en cas de maladie incurable, ils préféreraient qu’on leur administre la mort plutôt que de la laisser venir ? Certains ont l’expérience de proches mal orientés, mal pris en charge, mal soulagés ; d’autres ont entendu parler de situations qui leur paraissent invivables. Notre magnifique système de santé, ultra-technicisé, peut peiner à accompagner les patients et leurs proches dans leur globalité et se révéler inhumain, d’autant que le précieux mouvement des soins palliatifs reste encore méconnu. La peur de « mal mourir » s’est muée en revendication angoissée. L’idée de l’euthanasie ou du suicide « assisté » est présentée comme issue libératrice.

Pourtant, dans la réalité, les rares pays ayant bravé l’interdit de tuer comme fondement de la confiance entre soignants et soignés ont glissé dans un engrenage effrayant. Oui, l’euthanasie est toujours entrée « strictement encadrée ». On la disait réservée aux patients majeurs conscients qui en font la demande, puis on a euthanasié des personnes incapables de s’exprimer, des enfants, des nouveau-nés, des patients n’ayant pas de maladie grave ou mortelle… Dans ces pays, des associations militent désormais pour que la « lassitude de vivre » permette d’accéder au « suicide médicalement assisté ». Etape après étape, ce qui était présenté comme une liberté individuelle est en passe de fonctionner comme un système d’exclusion des personnes vulnérables ou désespérées.

Aujourd’hui en France, les promoteurs de l’euthanasie accentuent la pression. Ils ont renommé le jour des défunts « journée pour le droit à l’euthanasie » ! Souvent isolées, de nombreuses personnes âgées, handicapées ou dépendantes peuvent se sentir menacées par une loi qui laisserait entendre que, dans notre société, on peut être de trop. Alors que nous traversons une grave crise sociale et économique, c’est pour toutes ces personnes que nous lançons cet appel « Solidaires en fin de vie ». Pour les soutenir et les défendre.

Il est urgent que tous les citoyens qui ont le souci de préserver la vie et la dignité des personnes fragiles contre la tentation de l’euthanasie se réunissent et s’engagent à leurs côtés. Nous refusons une société qui affirme que certains de ses membres auraient « perdu leur dignité » au point que leur mort soit préférable à leur vie. Nous voulons une société permettant aux personnes de traverser des situations de vulnérabilité sans qu’on les dise inutiles ou coûteuses, sans que soit remise en cause la valeur de leur vie. Nous voulons une société où aucune personne âgée fragile et sans défense ne risque d’être euthanasiée en marge du service d’urgence d’un hôpital.

Décidés à édifier ensemble, au-delà des sensibilités religieuses, culturelles ou politiques, une société solidaire où les personnes fragiles auront une place de choix, nous invitons les Français à se mobiliser aujourd’hui, pour agir.

Jacques Ricot, auteur de Du bon usage de la compassion
Anne-Dauphine Julliand, auteur de Deux petits pas sur le sable mouillé
Hervé Messager, ancien kinésithérapeute de Vincent Humbert
Maryannick Pavageau, tétraplégique depuis 1984
Tugdual Derville, auteur de La Bataille de l’euthanasie
Tribune publiée dans La Croix du 30 octobre 2013

UN NOUVEL HOPITAL POUR BRIARE

Un nouveau bâtiment de quatre étages, des services réorganisés : Dominique de Courcel attend le feu vert du Département.

Le projet est dans les cartons depuis 2010 et depuis juin dernier, Dominique de Courcel, président de l'hôpital Saint-Jean de Briare, a repris son bâton de pèlerin pour que commencent enfin d'importants travaux.

La création d'une crèche pour le personnel
C'est un dossier de plus de 18 millions d'euros (13 millions HT) que défend le directeur, budget qui, selon lui, ne pose pas de réel problème.

L'objectif est la construction d'un nouveau bâtiment de quatre étages, visant à accueillir l'EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées et dépendantes) et une UHR (Unité d'hébergement renforcée, dédiée aux malades d'Alzheimer). Cela permettra de réorganiser les services du vénérable établissement, dont les plans avaient été imaginés par Jean-Félix Bapterosses, fondateur des Émaux, en 1882.

« Cela nous aidera d'abord à augmenter la capacité d'accueil. La maison de retraite sera réinstallée dans les nouveaux bâtiments et nous pourrons donner plus de confort aux autres services. À l'étage, nous pourrons consacrer plus d'espace à l'aide au maintien à domicile, créer un hébergement temporaire d'accueil de jour. Sur le devant du bâtiment historique, une grande place sera accordée aux bureaux. »

Une crèche devrait également être aménagée : « pour le personnel d'abord », précise Dominique de Courcel, mais qui pourrait potentiellement être ouverte aux bambins briarois.

Un projet ambitieux qui a été pensé en collaboration avec le cabinet d'architecte Gilbert Autret : l'entrée de l'hôpital serait revue, mise en valeur par une immense marquise et un grand parvis avec ouverture sur la ville.

Dominique de Courcel aimerait beaucoup que les plans soient finalisés l'année prochaine, pour pouvoir enfin envisager le début d'un chantier qui durera environ deux ans.

Rien ne sera cependant engagé par le directeur sans un accord du Département, qui apporte son soutien à la modernisation d'EHPAD au travers de son schéma départemental en faveur des personnes âgées : « Je pourrais faire sans, mais j'essaye d'obtenir un avis officiel du conseil général. Ce projet, je le sais, est l'une de ses priorités et il a reçu le soutien de Jean Poulain (NDLR : ancien conseiller général maire de Briare) et d'Éric Doligé. Le principe est acquis : il ne reste plus qu'à obtenir une validation. En attendant, on peut dire que je me balade avec mes plans dans mes poches ! »

Dominique de Courcel espère évidemment avoir un accord très vite. Si tout va bien, le nouvel hôpital Saint-Jean devrait être opérationnel avant l'horizon 2018.

Pascale Auditeau

Article paru dans La République du Centre



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