La prise en charge de la douleur

Conformément aux dispositions du Code de Santé Publique (article L.710-3-1), les médecins mettent en œuvre les moyens propres à prendre en charge la douleur des patients qu'ils accueillent, qu'il s'agisse de la souffrance morale habituelle aux patients déprimés et anxieux, mais aussi de la douleur physique liée à une pathologie associée, de la douleur chronique chez une personne âgée.
Depuis plusieurs années, et conformément à ses missions, l'Hôpital Saint-Jean s'est résolument engagé dans la lutte contre la douleur. Le plan quadriennal (2006 - 2010) de lutte contre la douleur, mis en place par le Secrétariat d'Etat à la Santé, stipule les nouvelles obligations et les priorités de la prise en charge des douleurs en milieu hospitalier.
L'Hôpital Saint-Jean s'est doté d'une instance dénommée le CLUD réunissant une équipe pluridisciplinaire. Il établit un plan de lutte contre la douleur.

Pour ce qui concerne plus particulièrement l’établissement, il est demandé :
> de poursuivre la prise en charge de la douleur chronique rebelle (lombalgies, céphalées chroniques, douleurs cancéreuses),
> mais aussi de prévenir et de traiter la douleur provoquée par les actes de soins (piqûres, ponctions, pansements, actes de chirurgie, etc...).

Cinq objectifs sont assignés aux établissements :
1. Associer les usagers par une meilleure information : C'est le contrat d'engagement douleur : voir ci-dessous en encadré.
2. Améliorer l'accès du patient souffrant de douteurs chroniques rebelles à des structures spécialisées : Ainsi que le prévoit le §2 de la Charte de qualité des soins de l’établissement, le personnel s’engage à diriger les patients qui le requièrent vers les centres spécialisés de la région.
3. Améliorer l'information et la formation des personnels de santé : Tout le personnel soignant suit une formation continue sur la prise en charge de la douleur.
4. A l'hôpital Saint-Jean, nous n'attendons pas que le patient se plaigne de ses douleurs : tous les jours, dans chaque service, un soignant responsable est chargé de dépister les patients douloureux. Une évaluation de l'efficacité des traitements en cours est pratiquée plusieurs fois par jour.
5. Renforcer le rôle infirmier notamment dans la prise en charge de la douleur provoquée : Les infirmiers sont habilités à assurer la prise en charge immédiate des douleurs qu'ils repèrent au cours de leur travail. En outre, ils sont formés à la prévention des douleurs provoquées par les soins et les examens.
Il faut rappeler que le Code de déontologie médicale stipule : (Article 37) « En toutes circonstances, le médecin doit s'efforcer de soulager les souffrances de son malade, l'assister moralement et éviter toute obstination déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique ». Enfin, l'article L.1110-5 du code de santé publique affirme : «Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée... ».

CONTRAT D'ENGAGEMENT DOULEUR

Toute personne hospitalisée à l'Hôpital Saint-Jean est assurée de recevoir les soins les plus attentifs, notamment en ce qui concerne les douleurs liées à son état, mais aussi les douleurs qui peuvent être provoquées par les soins ou les examens nécessaires à sa prise en charge.
Le personnel soignant de l'Hôpital Saint-Jean est en permanence mobilisé pour que la douleur soit au premier rang des problèmes à résoudre. L'organisation de la lutte contre la douleur comporte une commission permanente de référents douleurs, soignants volontaires pour entretenir la vigilance des équipes de soins, sous la responsabilité de l'un des médecins de l'établissement. Cette commission se réunit une fois par mois. Elle met en place le plan d'action contre la douleur et évalue les résultats de la dernière période. Enfin, un plan de formation à la lutte contre la douleur fait partie intégrante de la formation permanente ouverte à l'ensemble du personnel.




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